Le slow tourisme consiste à prendre son temps en privilégiant soit des destinations proches et en utilisant des moyens de transport moins polluants, soit en se focalisant sur une destination lointaine et en-là découvrant de manière plus détaillée.
Cette approche encore récente du voyage met l'accent sur la qualité de l'expérience plutôt que sur la quantité de destinations visitées. Elle est axée sur la durabilité et l’authenticité.
Le modèle traditionnel des vacances est en train de se métamorphoser, reflétant un changement fondamental dans la mentalité des voyageurs.
Si le slow tourisme ("tourisme lent") ne concernait dans un premier temps qu'une minorité de voyageurs, la crise sanitaire a accéléré la tendance, par une grande remise en question des modes de consommation.
Plutôt que de suivre un itinéraire touristique classique en visitant les attractions incontournables recommandées dans les guides de voyage, l'accent est mis sur l'exploration de la vie quotidienne des habitants. On s'immerge dans leur routine et à travers leurs expériences. On profite d'un tourisme plus riche et authentique.
Il s’agit de voyager à son rythme, de profiter de tout ce que le voyage a à offrir. Le tourisme au ralenti permet de saisir l’instant, de prendre son temps, de flâner un peu, de découvrir la gastronomie locale mais aussi de s’émerveiller du patrimoine et de faire de belles rencontres.
En pratiquant le slow tourisme, on se déplace moins une fois sur place, pour profiter des environs immédiats, de leurs spécificités et de tout ce qu’ils ont à offrir.
C’est possible pour chaque destination, qu’elle se trouve en France, en Europe ou ailleurs dans le monde.
On ne visite plus en se pressant et en se stressant pour toujours gagner plus de temps avec un planning strict prévu longtemps en avance. On visite en prenant son temps, en étant plus spontané, en écoutant ses envies du moment. On est plus dans un mode « détente et repos ».
L’intention de ce mode de Tourisme est durable et donc opposée aux voyages circuits avec une multitude d’arrêts. On peut tout à fait aller à l’autre bout du monde en se concentrant sur un lieu précis.
En restant au même endroit, on a plus de temps pour s’offrir des moments à la rencontre des populations locales. On prendra le temps de discuter avec les personnes qu’on croisera et qui nous conseilleront les bons plans à faire dans les environs.
Le tourisme durable est aussi tourné vers des activités sportives facilement accessible sur place telles que la marche ou la randonnée, le vélo, le kayak, le rafting ou le canoé. Par ses activités, on favorise l’économie locale et on protège l’environnement.
A l’inverse de notre quotidien sans cesse connecté, le Slow tourisme se veut être proche de la nature et donc de se déconnecter de tous ce qui est numérique tels que le téléphone, l’ordinateur et la télévision.
En allant au bout du monde, mieux qu’un hôtel All inclusive, on privilégiera des chambres d’hôtes, des Guest Houses, le camping.
Les bien-faits du slow tourisme
Prendre le temps de flâner afin de découvrir des lieux qu’on n’aurait sûrement pas remarqués si on était resté 24h sur place ou seulement passé en voiture.
Consommer et vivre comme les locaux.
S'accorder du temps pour soi.
Se relaxer entre deux visites.
S’imprégner du lieu que l’on découvre et où on vit.
Découvrir des endroit plus secrets et moins touristiques.
Une manière de ralentir le temps...
En privilégiant la découverte en profondeur d’un lieu ou d'un territoire, le slow tourisme limite les longs déplacements au profit de la mobilité douce et des transports locaux pas ou peu polluants.
Pour découvrir pleinement un lieu, quoi de mieux qu’une balade à vélo, à cheval, en canoë, en péniche et bien sûr à pied ! En plus de réduire considérablement son emprunte carbone, le slow tourisme transforme une partie de nos déplacements en activités ludiques et sportives.
Rentrer épuisé de ses vacances… en voilà une aberration ! L’un des principaux avantages du slow tourisme est qu’il permet à tout un chacun de recharger ses batteries. Pourquoi se priver d’une petite sieste après le déjeuner si c’est le meilleur moyen de rester en forme jusqu’à la fin des vacances ?
En favorisant une expérience de voyage plus locale et plus personnelle, le slow tourisme fait du bien à votre porte-monnaie. Les dépenses liées au transport (essence, péage, parking, etc.) sont considérablement réduites… le stress également !
Voyager lentement, c’est aussi prendre le temps de cuisiner en famille les produits locaux dénichés sur un marché ou chez un producteur. À la clé : de la convivialité, du partage et beaucoup moins de dépenses qu’au restaurant.
Prendre le temps de découvrir une destination : avec des temps choisis, personnels, favoriser les rythmes lents, les temps de bien-être, de détente.
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.